ÉLECTIONS PROVINCIALES 2022 : LE REPRENEURIAT COMME SOLUTION AUX ENJEUX ÉCONOMIQUES DES RÉGIONS

Montréal, le 27 septembre 2022Le Centre de transfert d’entreprise du Québec (CTEQ) profite de cette dernière semaine d’élections générales provinciales pour interpeller à nouveau les partis et leurs candidats sur l’importance du repreneuriat comme apport essentiel à deux enjeux régionaux majeurs : stimuler la vitalité économique et contribuer à combler la pénurie de main-d’œuvre.

Bien que la situation se soit améliorée depuis la pandémie, les statistiques sont claires : il y a eu un exode des jeunes des régions éloignées lors des deux dernières décennies1.

« Ce phénomène a touché plusieurs régions du Québec et fait en sorte qu’elles regorgent aujourd’hui d’entreprises à la recherche d’une relève entrepreneuriale », affirme Alexandre Ollive, directeur général du CTEQ. « Dans certains cas, ce manque de relève force même des dirigeants de PME à mettre la clé sous la porte », insiste-t-il.

Ainsi, on estimait déjà en 2020 que 11 000 entrepreneurs avaient l’intention de fermer leur entreprise d’ici 20252. De plus, on apprenait récemment que les intentions de transfert au cours de la prochaine année avaient doublé pour atteindre 20 000 au deuxième trimestre de 20223.

Comme en témoigne l’article « Plus de 2 000 entreprises sur le point de fermer faute de relève »4 paru cette fin de semaine dans le Journal de Montréal, le risque pour l’économie québécoise est réel.

LE REPRENEURIAT : UNE SOLUTION GAGNANT-GAGNANT

Le manque de relève, qui est une situation problématique, peut devenir une occasion en or pour les nombreux entrepreneurs des centres urbains, ou même de l’extérieur du Québec, de faire le « grand move » en achetant une entreprise en région.

« D’une manière générale, la reprise d’une entreprise est l’occasion pour un repreneur de la développer, de la faire progresser et de l’amener à un autre niveau. Cette création de richesse contribue à la vitalité économique de toute une région! », indique Alexandre Ollive. « Le modèle coopératif est d’ailleurs un excellent exemple », ajoute-t-il.

De plus, l’arrivée de nouveaux entrepreneurs dans les diverses régions du Québec permet non seulement de sauver des entreprises et éviter une importante perte d’expertise, mais de pallier à la baisse démographique et, par conséquent, d’amoindrir les effets de la pénurie de main- d’œuvre.

Le CTEQ est d’ailleurs à l’origine de l’INDEX, une plateforme de maillage entre acheteurs et vendeurs, qui a entre autres comme objectif de faciliter les occasions d’affaires interrégionales.

FAIRE DU REPRENEURIAT UNE PRIORITÉ

« Soutenir le repreneuriat, c’est soutenir la vitalité économique du Québec et particulièrement celle de ses régions. Soutenir le repreneuriat, c’est aussi soutenir le CTEQ et son équipe-conseil, dont l’accompagnement auprès des entrepreneurs est un facteur clé du succès de leur projet d’achat ou de vente d’entreprise », conclut M. Ollive.

À PROPOS DU CENTRE DE TRANSFERT D’ENTREPRISE DU QUÉBEC

Il s’agit du chef de file du repreneuriat au Québec. Il a pour mission d’assurer la pérennité des entreprises québécoises en proposant un accompagnement personnalisé et confidentiel tout au long du processus d’achat ou de vente d’entreprise ainsi que des occasions d’affaires, des formations, des webinaires et un réseau d’experts. Le CTEQ est soutenu financièrement par le ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec.

Le CTEQ accompagne les entrepreneurs dans leur projet de transfert d’entreprise : https://ctequebec.com

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Pour plus d’information
Olivier Sefler, directeur marketing communications
Centre de transfert d’entreprise du Québec | 1 844 200-2837 p.1059

1 https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1532802/exode-jeunes-abitibi-saguenay-bas-saint-laurent-gaspesie-cote-nord
2 Estimations régionales des intentions de transfert de PME avec employés, Institut de recherche sur les PME, Département de finance et économique, École de gestion, Université du Québec à Trois-Rivières
3 Selon les récentes estimations de l’Enquête canadienne sur la situation des entreprises de Statistique Canada par l’Institut de recherche sur les PME de l’Université du Québec à Trois-Rivières, « Les intentions de transférer une entreprise au cours de la prochaine année ont doublé au deuxième trimestre de 2022, passant d’un peu moins de 10 000 en 2021 à près de 20 000. »
4 https://www.journaldemontreal.com/2022/09/24/plus-de-2000entreprises-sur-le-point-de-fermer-faute-de-repreneur

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