Webinaire | Transfert : comment bien se préparer et valoriser son entreprise ?

Au cours de ce webinaire, des experts de Raymond Chabot Grant Thornton vous fourniront des conseils et des pistes de réflexions pour vous permettre de bien vous préparer et de valoriser votre entreprise avant votre transfert.

On estime qu’au Québec plus de 34 000 entreprises, tous secteurs confondus, seront à céder d’ici 2025.

Six propriétaires de PME sur 10 ne sont pas préparés pour le transfert de leur entreprise.

Lorsqu’un entrepreneur songe à vendre ou à transférer son entreprise à la relève, il a habituellement deux grands souhaits : celui de maximiser l’attrait et la valeur de l’entreprise afin d’obtenir le meilleur prix possible et celui d’assurer le transfert d’une entreprise saine aux acheteurs.

Il faut habituellement de cinq à dix ans pour passer à travers toutes les étapes du processus d’optimisation de la valeur d’une entreprise. Il est donc bon de l’enclencher dès que l’entrepreneur commence à songer à une vente ou un transfert qui surviendra dans quelques années.

Au cours de ce webinaire, des experts de Raymond Chabot Grant Thornton vous fourniront des conseils et des pistes de réflexions pour vous permettre de bien vous préparer et de valoriser votre entreprise avant votre transfert.

À la fin de la présentation, les participants ont eu la possibilité de poser leurs questions aux experts des deux organisations.

Ce webinaire est pour vous si :

  • Vous souhaitez vendre votre entreprise
  • Vous souhaitez reprendre une entreprise

Comment obtenir les états financiers des concurrents pour me situer ?

Les états financiers contiennent des informations confidentielles et les dirigeants d’entreprises ne seront que rarement disposés à vous divulguer cette information, voire jamais. En revanche, sur le web, il est possible de trouver plusieurs ressources qui pourront vous communiquer de l’information générale sur le secteur ciblé. De plus, vous pouvez vous faire aider de partenaires d’affaires tels des comptables, votre institution financière, ou encore le service de développement économique de votre municipalité ou de votre municipalité régionale de comté (MRC).

Où trouver les programmes de financement pour les jeunes repreneurs immigrants ?

Le web regorge de ressources pour vous aider à cibler des programmes de financement. On peut nommer notamment l’outil « Info entrepreneurs » qui offre un répertoire de programmes de soutien et services classés selon vos besoins. Pour les jeunes repreneurs immigrants, Evol est un partenaire intéressant qui peut vous offrir de l’accompagnement ainsi que du financement. Finalement, vous pouvez vous faire aider de partenaires d’affaires tels des comptables, votre institution financière, ou encore le service de développement économique de votre municipalité ou de votre municipalité régionale de comté (MRC).

RCGT utilise la méthode du multiple du BAIIA pour évaluer une entreprise, ce qui est uniquement la méthode comptable et fonctionne pour des manufactures ou du détail. Dans le cas d’entreprises informatiques avec des frais de R et D élevés, un BAIIA à peu près nul et un modèle de revenu d’abonnement Saas, quelle méthode d’évaluation utilisez-vous ?

L’Institut canadien des experts en évaluation d’entreprise (ICEE) reconnait trois approches d’évaluation qui sont toutes utilisées par RCGT, soit l’approche fondée sur les bénéfices, l’approche fondée sur la valeur des actifs et l’approche fondée sur le marché. Même si une entreprise ne génère pas de BAIIA, d’autres méthodes qui se basent sur des multiplicateurs financiers ou non financiers peuvent être utilisées afin d’évaluer une entreprise. Il n’existe pas de formule unique pour évaluer une entreprise. Il est donc recommandé de communiquer avec un expert en évaluation d’entreprise (EEE).

Comment est gérée une reprise stratégique, c’est-à-dire l’achat d’une entreprise par un compétiteur ? Les ratios de vente sont-ils différents ? Le processus est-il plus rapide considérant que le compétiteur offre un service ou produit similaire ?

Le processus de reprise d’une entreprise par une autre, compétiteur direct ou non, dépend de plusieurs facteurs. Pour ce qui est des éléments qui vont influencer le processus de reprise spécifiquement par un compétiteur direct, ils dépendent notamment des synergies financières, des avantages stratégiques et des économies d’échelle réelles et perçues. Les méthodes utilisées pour l’évaluation vont dépendre des données propres à l’entreprise cible plutôt qu’à son repreneur, qui qu’il soit. Finalement, la longueur du processus va dépendre davantage de l’expérience du repreneur, de ses capacités de négociation et de sa connaissance de l’industrie, pour ne nommer que ceux-ci.

Comment évaluer si un repreneur a les capacités de gérer l’entreprise et de la faire évoluer ?

Par une bonne entrevue de fond, nous pouvons aller chercher les visions et les intentions du repreneur potentiel. Aussi, les tests psychométriques nous permettent d’avoir de l’information sur le profil et les compétences de celui-ci.

À quel endroit pouvons-nous trouver la moyenne de profitabilité de notre secteur ?

Certaines bases de données payantes, auxquelles vos partenaires d’affaires ont parfois accès, compilent cette information. Il est également possible de l’obtenir gratuitement de certaines entités telles que le gouvernement fédéral.

Seriez-vous en mesure de nous dire si les entreprises, petites ou grandes, sont généralement bien équipées en coût de revient et analyse de rentabilité ?

Nous constatons trop souvent que les équipes de finance et de comptabilité, par manque de ressources et d’expertise, se concentrent sur le volet opérationnel et non sur le volet tactique et stratégique. Ces départements consacrent leur énergie à réaliser essentiellement des activités transactionnelles et effectuent les contrôles pertinents sur les informations traitées par les unités administratives. Nous observons donc l’absence de rapports de gestion présentant une rentabilité détaillée par produit, par client, par région et autre.

Quels sont les freins des entreprises pour ne pas mettre en place une telle pratique ?

Premièrement, il y a le manque de ressources. Ces équipes doivent se limiter à la production des états financiers et aux contrôles.

Ensuite, le manque d’expertise. En effet, il est très difficile de trouver une ressource avec une expertise en coût de revient. Souvent, l’organisation n’a pas les moyens de payer ce type d’expertise. Elle doit donc recourir à des consultants externes afin d’implanter ces bonnes pratiques de gestion dans son organisation.

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