Gilles Arsenault, entrepreneur dans l’âme

Gilles Arsenault est un homme que l’on pourrait qualifier « d’entrepreneur compulsif » ! Sa passion est de reprendre et vendre des entreprises pour maintenir et accroître l’économie de sa région. Outre le fait d’avoir acheté et vendu multiples entreprises, M. Arsenault fait, depuis récemment, parti du conseil d’administration du CTEQ pour la région Gaspésie/Îles-de-la-Madeleine. Fort à parier que son expérience d’entrepreneur aguerri sera d’une précieuse aide pour continuer à valoriser la mission du CTEQ : accompagner les dirigeants d’entreprises dans leur processus de transfert d’entreprise.

Gilles Arsenault est un homme que l’on pourrait qualifier « d’entrepreneur compulsif » !  Sa passion est de reprendre et vendre des entreprises pour maintenir et accroître l’économie de sa région. Outre le fait d’avoir acheté et vendu multiples entreprises, M. Arsenault fait, depuis récemment, parti du conseil d’administration du CTEQ pour la région Gaspésie/Îles-de-la-Madeleine. Fort à parier que son expérience d’entrepreneur aguerri sera d’une précieuse aide pour continuer à valoriser la mission du CTEQ : accompagner les dirigeants d’entreprises dans leur processus de transfert d’entreprise.


Un entrepreneur né

À son compte depuis 1973, Gilles Arsenault a possédé plusieurs entreprises qu’il a achetées et vendues. Son entreprise principale a été vendue il y a 11 ans, en 2008. Une compagnie dans les domaines de la construction commerciale et industrielle. Bâtie en 1975, M. Arsenault a commencé en tant que secrétaire de l’entreprise pour devenir Président directeur-général en 1998. À cette époque, l’entreprise était sous la tutelle de 3 actionnaires, à parts égales. De nouveaux sont rentrés en 1995, puis il a été temps de songer à la vente.

Un transfert d’entreprise qui s’est dans l’ensemble plutôt bien déroulé. « Le dernier transfert s’est bien fait. À partir de 1991, nous avons eu à faire face à des problèmes d’actionnariat. J’ai décidé de rejoindre le regroupement des chefs d’entreprises du Québec. À partir de là, j’ai formé un conseil d’administration avec des personnes externes. C’est avec eux que nous avons réussi à faire le transfert. »

Rappelons qu’à cette époque, le Québec a du faire face à une importante crise économique notamment pour les mines et les papetières. « Ces derniers représentaient 85% de nos clients. Avec cette crise nous avons dû opérer un virage majeur dans l’entreprise, qui comptait à l’époque 250 employés. Certains actionnaires n’étaient pas prêts à ce changement. Après ce virage réussi, nous avons décidé de vendre l’entreprise. 3 ans plus tard, le chiffre d’affaires avait triplé. Nous avions réussi à installer la mission et les valeurs de l’entreprise, les personnes qui l’ont repris ont su l’emmener plus loin : c’est ça un transfert d’entreprise réussi ! »

Un nouvel arrivant au sein du conseil d’administration

Membre de notre CA depuis Juillet 2016, l’objectif de Gilles Arsenault est clair : « je veux continuer à m’impliquer dans la région Gaspésie/Îles-de-la-Madeleine. La mission de la relève entrepreneuriale me tient particulièrement à cœur et faire du bénévolat m’aide à être utile. Il faut aider la nouvelle génération à prendre la relève ! ». En effet, comme nous le savons, bon nombre d’entreprises seront à vendre dans les prochaines années. Doit-on la transformer ? la moderniser? La laisser telle quelle afin de ne pas brusquer l’équipe en place ? « L’important est d’avoir un beau plan de relève. Il est important d’y apporter ses couleurs, sa vision et ses valeurs. Elles ne sont pas nécessairement différente de celles déjà en place, mais apporter sa touche personnelle est primordiale » affirme M. Arsenault.

Pour celui qui cède son entreprise, les enjeux peuvent être différents. Tout cela ne doit pas être fait sans aide. « L’important est de s’entourer et de se faire suivre par une équipe d’experts : avocat, fiscaliste, notaire etc. ».

L’étape la plus difficile selon notre entrepreneur est la dimension humaine et émotive. « Faire comprendre au cédant qu’il veut vraiment céder et que l’entreprise ne lui appartient plus. Beaucoup de cédants veulent être encore trop liés à leur entreprise. Ils ont du mal à faire la différence entre valeur physique et valeur émotive. » Mais c’est effectivement en « coupant le cordon » et en laissant la futur repreneur prendre sa place que l’entreprise aura toutes ses chances de survie.

« Pour cela, la clé est de chercher d’autres rêves à poursuivre » achève Gilles Arsenault.

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