Le secret du succès d’un transfert d’entreprise

Pour les entrepreneurs et les repreneurs qui désirent vivre une passation sans heurts, un organisme peut tout changer et permettre d’être prêt pour chacune des étapes du long processus. Mon implication au sein du Centre de transfert d’entreprise du Québec me permet d’en connaître le fonctionnement et de vous le présenter. Peut-être qu’après cette lecture, je vous aurai donné envie de communiquer avec eux pour concrétiser votre projet professionnel.

Pour les entrepreneurs et les repreneurs qui désirent vivre une passation sans heurts, un organisme peut tout changer et permettre d’être prêt pour chacune des étapes du long processus. Mon implication au sein du Centre de transfert d’entreprise du Québec me permet d’en connaître le fonctionnement et de vous le présenter. Peut-être qu’après cette lecture, je vous aurai donné envie de communiquer avec eux pour concrétiser votre projet professionnel.

Alliance naturelle

J’ai connu le Centre de transfert d’entreprise du Québec (CTEQ) par l’entremise du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ) et par la présence de cet organisme au sein de l’Association des Hôteliers du Québec (AHQ). En effet, l’AHQ collabore depuis quelques années avec le CTEQ pour les transferts d’entreprise et cette collaboration a, à ce jour, plusieurs exemples de succès. L’AHQ et le CTEQ ont uni leurs forces au cours des dernières années afin d’assurer la pérennité des entreprises touristiques, plus particulièrement dans l’hôtellerie. Le CTEQ, dans ses missions, a une grande implication sectorielle dédiée à notre industrie, qui est particulièrement touchée par le manque de relève entrepreneuriale. La relève entrepreneuriale est un défi très actuel, pour lequel j’ai naturellement un intérêt.

Comme indiqué dans mon dernier billet, l’industrie hôtelière au Québec est à forte proportion indépendante, bien qu’on soit à l’inverse de la tendance du reste de l’Amérique. Cette situation engendre une problématique de relève pour les hôteliers qui refusent de vendre ou de céder à un rachat. Je ne peux que les comprendre : c’est un peu comme si on imaginait que je cédais à une opération de charme d’une grande chaîne hôtelière qui mettrait la main sur l’Hôtel Château Bellevue et l’Hôtel Château Laurier Québec et que je voyais disparaître un pan de mon histoire familiale.

Un des avantages du repreneuriat, qu’il soit familial ou non, c’est de conserver la nature et la mission de l’entreprise. Et c’est à travers cette façon de faire que nous pourrons nous assurer de la pérennité des entreprises qui font notre fierté.

Au cœur de l’action

Impliquée au sein de l’AHQ, j’ai voulu en savoir un peu plus sur le CTEQ, qui s’avérait être un partenaire sérieux et qui proposait des outils concrets et accessibles pour la réussite d’un transfert d’entreprise. Je ne vous cacherai pas que mon intérêt était aussi personnel puisque cet enjeu est près de ma réalité. Au fil des discussions et des opportunités d’implication, on m’a proposé une place sur le conseil d’administration, afin que je puisse représenter la vision de l’industrie touristique et hôtelière. Sur ce CA, les membres proviennent de différentes industries (construction, services comptables, usinage, droit, éducation, etc.) et ont chacun un bagage d’expérience très varié, en plus de provenir de différentes régions du Québec. Qui plus est, la composition du conseil d’administration fait des envieux par son modèle : une parité homme-femme, la représentativité de 11 régions du Québec et des administrateurs de tous âges (vous aurez peut-être deviné que je suis la benjamine du groupe).

J’ai débuté mon implication à titre de vice-présidente du CA en 2018 et il s’agit de ma première expérience où je suis activement impliquée puisque je siège aussi au comité exécutif. L’application stricte de règles de gouvernance permet d’assurer une impartialité et une relève au sein des administrateurs.

Le CTEQ est un organisme de développement économique soutenu financièrement par le gouvernement provincial et est présent dans toutes les régions du Québec. D’ailleurs, un entrepreneur sérieux qui entame ses recherches verra à même le site web du Ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec qu’on y cite le CTEQ quand on mentionne qu’on doit bien s’entourer pour entreprendre de telles démarches. Avec sa vingtaine de conseillers qui jouent le rôle important d’entremetteurs, le CTEQ permet de concrétiser des occasions d’affaires entre les entrepreneurs de toutes les régions qui sont à la recherche d’une relève et les jeunes entrepreneurs à la recherche d’un défi.

Pour vous aussi

Une autre mission du CTEQ est de faire de la formation continue auprès de professionnels qui jouent un rôle d’accompagnement dans le transfert d’entreprise. Ainsi, à force de rencontrer les acteurs des différentes industries, la préparation des cédants et celle de la relève en repreneuriat seront davantage structurées et adéquates.

En collaboration avec l’Institut de Leadership, un programme de certification en transfert d’entreprise permet d’outiller autant les consultants que toute personne intervenant de près ou de loin dans le transfert d’entreprise. En trois modules, cette formation permet de préparer ce type de transaction et adresse même l’aspect post-transactionnel, qui n’est pas à négliger.

Agent de changement

En sensibilisant et en éduquant les propriétaires-dirigeants à céder leur entreprise avant même que le besoin de concrétiser l’idée devienne urgent, on évitera des situations fâcheuses et potentiellement catastrophiques. Il faut agir bien avant qu’il soit presque trop tard. Évidemment, il ne faut pas attendre de communiquer avec le CTEQ au moment où le transfert de l’entreprise doit se faire. Il faut le faire bien avant, soit au moment où le projet de céder l’entreprise devient un objectif. Les repreneurs, peut-être moins pressés, ont une meilleure perception du temps que tout ce processus peut prendre. Est-ce une question de patience? Allez savoir… si seulement la jeunesse savait et si la vieillesse pouvait!

Plusieurs événements mettent en lumière la pertinence du CTEQ et de ses implications dans plusieurs industries. Que ce soit des conférences, des tables de concertation ou des colloques, l’organisme est présent dans plusieurs régions. Un événement majeur se déroule annuellement au mois de mai, soit le Sommet international du repreneuriat. Cet événement annuel organisé par le CTEQ permet d’aller à la rencontre d’entreprises internationales et de se mettre à jour sur les bonnes pratiques dans le monde. C’est une bonne façon d’évoluer pour, peut-être un jour, que le Québec devienne un modèle de succès en repreneuriat. Ces différents événements permettent d’accroître non seulement la visibilité de l’organisme, mais aussi celle des différents partenaires d’affaires.

En conclusion

Andrew Molson, fier porte-parole du CTEQ depuis février 2018 sera maintenant accompagné d’une personnalité bien connue. En effet, depuis quelques semaines, le CTEQ s’est doté d’un nouvel ambassadeur célèbre dans l’industrie culturelle. La visibilité accrue de Louis Morissette permettra au CTEQ de susciter l’intérêt d’un plus vaste public.

Il va sans dire que ce nouvel ambassadeur vient compléter le travail soutenu de deux autres ambassadrices du CTEQ, soit Véronique Tougas, présidente du Groupe Cambli et personnalité d’affaires très connue ainsi que l’Honorable Liza Frulla, directrice générale de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) qui joue le rôle d’ambassadrice dans notre industrie. Ces deux femmes inspirantes sont d’excellentes ambassadrices qui permettent à un grand nombre de gens d’affaires et de représentants de la relève de comprendre toute la pertinence des services proposés par le CTEQ.

Je me dois aussi de mentionner, pour ceux qui sont vraiment intéressés par de telles démarches, que plusieurs outils s’offrent à vous pour réussir un transfert d’entreprise. En plus de judicieux conseils, l’appui financier permet de faciliter les démarches. Le Fonds de transfert d’entreprise géré par Investissement Québec et le financement adapté proposé par la BDC ne sont que des exemples parmi tant d’autres. Vous gagnerez certainement à discuter de ce projet avec votre réseau de contacts, aussi vaste soit-il, afin d’ouvrir les opportunités.

Pour toutes questions, n’hésitez pas à communiquer avec nous!

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